J'ai 18 ans et je me suis fait avorter, il y a environ deux semaines. Lorsque j'ai appris que j’étais enceinte, j'ai paniqué, j'ai voulu m'en "débarrasser" au plus vite. Il était hors de question de le garder car je suis en école de commerce et j'ai seulement 18 ans. Le papa en plus est un ado encore bien trop irresponsable.
Toutefois pour cause de rendez-vous tardifs et avec en plus la semaine de réflexion, j'ai appris à vivre avec ce petit être dans le ventre. J'ai fait face toute seule à cette étape. Je savais que ce bébé grandissait en moi et c’était sans me déplaire. Je redoutais seulement le moment où j'allais devoir le stopper. Bien qu'il était pour moi un peu irrationnel de le garder, il m'est aujourd'hui douloureux de me dire que j'ai pu « tuer » une vie. Je ne cautionne plus les personnes disant qu'au bout de 7 semaines il n'a rien ! c'est faux, j'ai réellement la sensation d'avoir perdu quelqu'un. Lors de la prise des premiers médicaments j'ai eu comme l'impression que ma conscience m'avait forcé a voir comme une « histoire » : un petit bébé garçon blond le temps d’un instant. Je me suis effondrée alors que jusqu'à là, j'avais été forte.
L'avortement n'est pas un acte anodin, je n'oublierai jamais ce petit être dont j'ai volé la vie pour ne pas gâcher la mienne… Je me bats tous les jours contre ce manque en me persuadant de ne regretter mon acte, tout en étant sûre de ne jamais me retrouver un jour entièrement comblée. Alors à toi petit ange, je ne t'oublie pas.
J'ai 18 ans et je me suis fait avorter, il y a environ deux semaines. Lorsque j'ai appris que j’étais enceinte, j'ai paniqué, j'ai voulu m'en "débarrasser" au plus vite. Il était hors de question de le garder car je suis en école de commerce et j'ai seulement 18 ans. Le papa en plus est un ado encore bien trop irresponsable.
Toutefois pour cause de rendez-vous tardifs et avec en plus la semaine de réflexion, j'ai appris à vivre avec ce petit être dans le ventre. J'ai fait face toute seule à cette étape. Je savais que ce bébé grandissait en moi et c’était sans me déplaire. Je redoutais seulement le moment où j'allais devoir le stopper. Bien qu'il était pour moi un peu irrationnel de le garder, il m'est aujourd'hui douloureux de me dire que j'ai pu « tuer » une vie. Je ne cautionne plus les personnes disant qu'au bout de 7 semaines il n'a rien ! c'est faux, j'ai réellement la sensation d'avoir perdu quelqu'un. Lors de la prise des premiers médicaments j'ai eu comme l'impression que ma conscience m'avait forcé a voir comme une « histoire » : un petit bébé garçon blond le temps d’un instant. Je me suis effondrée alors que jusqu'à là, j'avais été forte.
L'avortement n'est pas un acte anodin, je n'oublierai jamais ce petit être dont j'ai volé la vie pour ne pas gâcher la mienne… Je me bats tous les jours contre ce manque en me persuadant de ne regretter mon acte, tout en étant sûre de ne jamais me retrouver un jour entièrement comblée. Alors à toi petit ange, je ne t'oublie pas.