Comment ne pas souffrir après un ivg? J'ai moi même subi une ivg, il y a 7 ans. Je m'en souviens comme si c'était hier. Oui, on était protégé mais cela n'a pas suffit. Quand j'ai annoncé la nouvelle à mon ex, sa réponse a été « tu avortes, ou je prends la voiture et je me fou la gueule en l'air ! ». Comment réagir ? Laisser partir l'homme que j'aimais ? Ou tuer ce bébé qui n'avait rien demandé? J'étais perdue. Les jours passaient et ce petit être, je l'aimais déjà plus que tout. Mais que faire contre des menaces ? J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai fait le pire choix de toute ma vie pour garder celui que j'aimais…. Je n'ai eu aucun soutien de sa part alors que j'étais au plus bas. Le soir du jour où ma vie a basculée, il m’a juste demandé si « c'était réglé » et je lui en ai voulu. J'ai sombré dans une profonde déprime et dépression. Je voulais mourir. Je n'oublierai jamais les mots horribles que mon ex m’a dit. Quelques mois après il s'est rendu compte que j'avais bien changé et là il m’a dit "viens, on fait un bébé ! Je veux un bébé de toi !" J'ai hurlé tout ce que j'ai pu ! Un bébé de moi ! Il en a eu un, mais il n'en a pas voulu. Il m'a forcé à le faire partir ! Chaque année à la date de l'IVG c'est une torture pour moi. Les Noëls, les fêtes n'ont plus le même gout. Il me manque une partie de moi-même …. C'est une douleur qui s'apaise un peu avec les années mais elle ne disparaît pas et on n'oublie pas. Chaque jour je pense à mon bébé, mon petit ange. Mon médecin m'a expliqué que ma réaction face à cela était la réaction d'une femme qui désire vraiment un enfant mais qui fait des fausses couches. Oui, je voulais le garder mais il ne m'a pas laissé le choix. Et résultat, je n'arriverai plus avoir de bébé naturellement pour un problème de santé très grave pas mais directement lié (je pense..) à l'ivg. La seule chance que j'ai eue, je l'ai perdu !
Amandine 32 ivg a 25 ans
Comment ne pas souffrir après un ivg? J'ai moi même subi une ivg, il y a 7 ans. Je m'en souviens comme si c'était hier. Oui, on était protégé mais cela n'a pas suffit. Quand j'ai annoncé la nouvelle à mon ex, sa réponse a été « tu avortes, ou je prends la voiture et je me fou la gueule en l'air ! ». Comment réagir ? Laisser partir l'homme que j'aimais ? Ou tuer ce bébé qui n'avait rien demandé? J'étais perdue. Les jours passaient et ce petit être, je l'aimais déjà plus que tout. Mais que faire contre des menaces ? J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai fait le pire choix de toute ma vie pour garder celui que j'aimais…. Je n'ai eu aucun soutien de sa part alors que j'étais au plus bas. Le soir du jour où ma vie a basculée, il m’a juste demandé si « c'était réglé » et je lui en ai voulu. J'ai sombré dans une profonde déprime et dépression. Je voulais mourir. Je n'oublierai jamais les mots horribles que mon ex m’a dit. Quelques mois après il s'est rendu compte que j'avais bien changé et là il m’a dit "viens, on fait un bébé ! Je veux un bébé de toi !" J'ai hurlé tout ce que j'ai pu ! Un bébé de moi ! Il en a eu un, mais il n'en a pas voulu. Il m'a forcé à le faire partir ! Chaque année à la date de l'IVG c'est une torture pour moi. Les Noëls, les fêtes n'ont plus le même gout. Il me manque une partie de moi-même …. C'est une douleur qui s'apaise un peu avec les années mais elle ne disparaît pas et on n'oublie pas. Chaque jour je pense à mon bébé, mon petit ange. Mon médecin m'a expliqué que ma réaction face à cela était la réaction d'une femme qui désire vraiment un enfant mais qui fait des fausses couches. Oui, je voulais le garder mais il ne m'a pas laissé le choix. Et résultat, je n'arriverai plus avoir de bébé naturellement pour un problème de santé très grave pas mais directement lié (je pense..) à l'ivg. La seule chance que j'ai eue, je l'ai perdu !
Amandine 32 ivg a 25 ans