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Enceinte à 25 ans, Audrey s’interroge, mais le personnel soignant et son conjoint lui mettent la pression

Mise à jour : 27/02/2025        Temps de lecture : 2 min

Une grossesse surprise à 25 ans

J’ai appris ma grossesse il y a 3 jours. J’ai 25 ans, je n’ai pas fini mes études et je vis toujours chez mes parents. Mon compagnon quant à lui a fini ses études mais prépare un concours. J’ai appelé ma gynéco, qui m’a dit à peu près ceci : « ah ba d’accord, super … que s’est il passé ? un accident, bah oui … » voix exaspérée, et elle m’a parlé immédiatement d’ivg.


Le personnel soignant ne veut pas écouter mes craintes sur l’IVG

Je viens de rencontrer aujourd’hui une « conseillère » au centre de planning familial, qui m’a dit que « des fois dans la vie, on n’avait pas envie de faire certaines choses mais on devait quand même les faire » quand je lui ai dit que j’hésitais. A ce moment précis, j’ai commencé à me sentir forcée ou au moins fortement encouragée…

Je lui ai dit (ce qu’elle n’a pas voulu écouter ;;) que j’étais fragile et que j’ai  peur de le regretter, de ne jamais me le pardonner. J’ai peur de me ternir, de ne peut-être plus avoir envie d’avoir des enfants à l’avenir, ou pire encore de ne pas les aimer parce que je n’aurais pas su protéger mon premier enfant, aussi « petit » soit-il pour l’instant… Peur aussi que notre couple ne tienne pas suite à cet avortement, alors même qu’il semble être  « l’homme idéal ». L’autre point difficile c’est qu’avec mon compagnon, on ne se connait que depuis 5 mois. Sûrs de nous quant à notre amour, nous n’avons pas beaucoup vécu à deux… c’est une raison qui me fait douter.

Néanmoins, en lisant les témoignages, je remarque qu’à moi non plus, à aucun moment, cette conseillère ou la gynéco n’a essayé de me dissuader, ni même de me parler des conséquences psychologiques de l’avortement… J’ai l’impression d’être face à un lobby pro-avortement et que les gens voient ça comme un mode de contraception. Ils ne me jugent pas capable d’assumer une maternité, alors qu’ils ne me connaissent même pas !


J’ai plus peur de l’avortement et de ses conséquences que de garder le bébé

Mon compagnon préfèrerait que nous mettions fin à cette grossesse non voulue, que l’on voyage, que l’on s’installe ensemble et que courant de l’année prochaine nous refassions un enfant. Sur le coup,  j’étais prête à envisager cette solution, et plus les heures passent, plus je me dis, que c’est ridicule, je suis enceinte aujourd’hui ! J’ai plus peur d’affronter un avortement et de mal le vivre (jusqu’à vouloir en finir…), que de décider de garder mon enfant. Malgré tout, j’ai peur d’imposer une paternité à mon compagnon qu’il ne désire pas pour l’instant… même s’il l’assumera. Mais je pense que si je mets fin à ma grossesse, c’est avant tout pour apaiser mon compagnon… Mais ne vaut-il pas mieux faire le choix « raisonnable » (avorter, et se reconstruire) ? Ou ne faut-il pas mieux ne pas faire un choix contraire à ma volonté profonde et garder le bébé ?



Vous êtes en demande d’avortement ? Vous hésitez ? Vous avez besoin de prendre du recul par rapport à votre entourage ? Vous avez subi une IVG et vous ressentez de la détresse ou un traumatisme ? 

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Tous les témoignages rapportés sur IVG.NET sont authentiques. Aucun d’entre eux n’a été généré par IA ou inventé. Ces témoignages sont publiés avec l’accord de chacune des personnes concernées. Dans certains cas, le prénom a été modifié pour préserver l’anonymat. Ces témoignages sont le reflet fidèle de la complexité et de la diversité des situations des femmes confrontées à l’avortement.

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