Aujourd’hui, en France, une femme meurt tous les 2,5 jours des suites de violences conjugales. C’est un véritable problème de société qui n’est pas assez rapporté par les médias. Le gouvernement semble prendre en compte l’importance du problème avec quelques initiatives encore timides. La violence conjugale fait peur et souvent on préfère ne pas en parler. Les femmes qui en sont victime éprouvent comme un sentiment de honte et n’osent pas en parler. Les médias qui se taisent se rendent complices en quelque sorte de cette « loi du silence ».
Aujourd’hui, en France, une femme meurt tous les 2,5 jours des suites de violences conjugales.
C’est un véritable problème de société qui n’est pas assez rapporté par les médias. En plus il y a un lien entre « Violences conjugales et IVG ». Les pouvoirs publics semblent prendre en compte l’importance du problème avec quelques initiatives encore timides. Les violences conjugales et IVG font peur et souvent on préfère ne pas en parler. Les femmes qui en sont victimes éprouvent comme un sentiment de honte et n’osent pas en parler. Les médias qui se taisent se rendent complices en quelque sorte de cette « loi du silence ».
Ce chiffre effrayant de plus de 12 femmes tuées par mois ne prend pas en compte les violences plus sourdes, comme le harcèlement, la violence psychologique ou encore économique….Cette violence n’est pas heureusement pas toujours constante. Des progrès peuvent être constatés pendant plusieurs mois ou années de vie conjugale mais la violence aussi peut se « réveiller » des les premières semaines d’une grossesse. C’est alors que la pression psychologique devient très forte et fait vivre un calvaire à la femme pour l’inciter à faire une IVG.
Or, beaucoup de personnes ignorent que le code pénal français punit jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amendes (art 223-10 du code penal) ceux qui provoquent ou tentent de provoquer un avortement chez une femme sans son consentement. Un exemple célèbre est celui de la condamnation de Cheb MAMI à une lourde peine de prison. Le chanteur franco-algérien Cheb Mami a été condamné le 3 juillet 2009 à cinq ans de prison ferme par le Tribunal Correctionnel de Bobigny pour des violences infligées en 2005 à son ex-compagne, qu’il voulait voir être avortée.
Aujourd’hui, nous recevons sur le site de www.ivg.net ou au téléphone de nombreux témoignages qui montrent que le consentement de la femme est souvent arraché par son conjoint. (par ex le témoignage de Stéphanie ici)
Après le lancement par le Gouvernement du 5 eme plan triennal 2017-2019 de lutte contre les violences faites aux femmes, on peut espérer que la situation s’améliorera grâce aux moyens de la plateforme d’écoute téléphonique qui permet de répondre aux situations d’urgence. De nombreuses places en centre d’hébergement ont été consacrées à l’accueil d’urgence des femmes victimes de violences.
Pour mieux venir en aide aux femmes victimes de violences, les pouvoirs publics ont renforcé le cadre juridique de leur protection grâce à plusieurs mesures dont un système de référé-protection qui a été créé pour permettre aux femmes en situation de danger de bénéficier immédiatement de mesures de protection. Il intervient en amont du dépôt de plainte ou indépendamment de celui-ci.
Enfin, la procédure permettant l’éloignement du conjoint violent du domicile conjugal sera étendue aux concubins ou aux personnes liées par un Pacs.
C’est une question de justice : la protection doit concerner toutes les femmes, qu’elles soient mariées ou non !
*** voir aussi les nombreux temoignages de femmes victimes de pressions sur notre page Facebook