Les syndromes post-avortement aux USA

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Ces dernières années ont vu fleurir plus d’une dizaine d’études sur les syndromes post-avortement. Celles-ci ont permis de mettre en évidence des liens entre l’IVG et l’accroissement du nombre de dépressions, d’état d’anxiétés.

Les syndromes post-avortement

Ces dernières années ont vu fleurir plus d’une dizaine d’études sur les syndromes post-avortement, dont une étude importante menée aux États-unis et en Russie.

Liens entre IVG et dépression

Celles-ci ont permis de mettre en évidence des liens entre l’IVG et l’accroissement du nombre de dépressions, d’état d’anxiétés, mais aussi d’un certain développement de la toxicomanie ou encore d’un comportement suicidaire. Accessoirement, on a rélévé aussi un taux plus élevé de décès par maladie cardiaque (résultant du taux plus élevé d’anxiété ou de dépression).

Une importante étude a été menée sur les traumatismes de l’IVG dans deux pays très différents, les États-unis d’une part et la Russie d’autre part. Cette étude a été publiée dans la revue médicale  « Medical Science Monitor »

Lors de leur enquête, les chercheurs ont invités des femmes ayant eu recours à l’avortement dans des dispensaires ou des hôpitaux américains ou russes à répondre à un questionnaire détaillé relatant leurs expériences.

Au total ce sont 331 femmes russes et 217 femmes américaines qui ont été consultées.

Il ressort de cette étude que les femmes américaines établissent plus facilement un lien entre leur IVG et les perturbations psychologiques post IVG dont elles souffrent . Alors que les femmes russes manifestent, dans leur ensemble, des troubles de la personnalité mais sans nécessairement faire un lien avec leur avortement.

Le traumatisme post-IVG est, dans les deux groupes, lié au jugement que ces femmes portaient sur l’avortement avant qu’elles y aient recours.

Ainsi, les réactions les plus négatives se retrouvent chez les femmes qui étaient hostiles à l’avortement ou qui ont été plus ou moins forcées, et chez celles qui ont été peu ou pas consultées ou conseillées avant l’avortement.

IVG et désordres psychologiques

Les américaines attribuent à leur IVG divers désordres psychologiques comme :

  • – le désir suicidaire (36 %),
  • – l’utilisation accrue de drogues et/ou d’alcool (27 %),
  • – des problèmes sexuels (24 %),
  • – des problèmes relationnels (27 %),
  • – un sentiment de culpabilité (78 % )
  • – et une incapacité à « se pardonner » (62 %).

Environ 2 % des femmes américaines interrogées ont fait un séjour en hôpital psychiatrique.

Parmi les éléments qui les ont incitées à recourir à un IVG, 64 % des femmes américaines évoquent la contrainte de l’entourage contre 37 % pour les femmes russes? Seulement 11 % des femmes américaines disent avoir reçu une information adéquate contre 64 % des femmes russes.

Même si dans les deux groupes, l’IVG était essentiellement envisagée face à une situation d’urgence, elles sont seulement 7 % pour les femmes russes et 14 % pour les femmes américaines à justifier encore cette réponse après leur avortement